Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’ASO sans oser le demander
D’après les articles de Jean-Bruno Bécu et Shlomo Garbi.
Vous avez probablement entendu parler du SEO, l’Optimisation pour les Moteurs de Recherche, également connue sous le nom de référencement naturel. C’est cet ensemble de techniques visant à améliorer la visibilité d’un site internet sur les moteurs de recherche, Google en tête.
L’apparition des smartphones et de leurs Stores, sur lesquels les utilisateurs peuvent télécharger des applications mobiles, a permis l’apparition d’une nouveau type de référencement : l’ASO, pour App Store Optimization (littéralement « Optimisation pour les App Stores »).
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ASO, quèsaco ?
Le marché très porteur des smartphones (335 millions d’unités vendues l’an passé) offre aux utilisateurs plus d’un million d’applications sur chaque plateforme, d’où un indispensable travail d’ASO pour leurs marketeurs.
L’App Store Optimization correspond aux techniques de référencement naturel sur les plateformes de téléchargement d’applications pour Smartphones. Google Play et l’App Store, les deux principaux marchés d’applications, possèdent chacun un algorithme d’optimisation propre, ce qui suppose donc une approche unique sur chaque plateforme.
Mais commençons par le commencement. Lorsqu’on parle d’ASO, on doit raisonner en termes d’app-page, c’est-à-dire une page descriptive par application. En effet, contrairement aux moteurs de recherches qui référencent directement les pages internet, les app-stores ou app-markets supposent la création d’une page de présentation dont le positionnement sera déterminant pour le succès (ou l’échec !) de chaque application.
Si en ce qui concerne le SEO, le travail est terminé lorsque l’utilisateur a cliqué sur la page, il n’en va pas de même pour l’ASO. Ici, l’important n’est pas tant le trafic de l’app-page, mais d’obtenir un trafic ciblé pour un taux d’utilisateurs actifs élevé. En clair, le but de l’ASO est non seulement d’amener les prospects à télécharger une application, mais également de faire en sorte qu’ils l’ouvrent et en fassent usage régulièrement après l’avoir téléchargée.
ASO On-page et ASO Off-page
Tout comme pour le SEO, l’ASO se divise en deux catégories : On-page et Off-page.
L’ASO Off-page, tout d’abord, correspond aux réactions des utilisateurs d’une application. C’est la note qu’ils lui attribuent, mais aussi les commentaires qu’ils laissent sur la plateforme de téléchargement. Plus une application reçoit de commentaires, meilleur sera son référencement. Mais attention, si l’algorithme n’a que faire du caractère négatif des commentaires publiés, les prospects, eux, y accorderont un grand intérêt. Il est donc important de recevoir en majorité des avis positifs.
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L’ASO On-page, c’est l’ensemble des critères intrinsèques d’une app-page.
En tout premier lieu, le nom de l’application et la balise des mots-clés qui doivent, bien entendu, coller au plus près à ceux recherchés par les prospects.
La description, ensuite, permet de faire usage des mots-clés, tout en se montrant convaincant, pour que le public cible choisisse de télécharger son application et non celle de la concurrence.
Troisième élément clé de l’ASO On-page, la catégorie dans laquelle se positionne l’application. Bien définir sa catégorie parmi le large choix qu’offrent les plateformes de téléchargement d’applications, c’est lui assurer une meilleure visibilité.
Les captures-écrans qu’il est possible d’ajouter sur Google Play et sur l’App Store d’Apple sont une vitrine de l’application. Elles peuvent aisément lui faire gagner des utilisateurs si elles sont efficaces, ce qui augmentera donc, par effet domino, la confiance des algorithmes envers l’application.
Last but not least, le logo de l’application. C’est l’icône sur laquelle doivent cliquer les utilisateurs pour ouvrir l’application, une fois téléchargée. Il faut donc le peaufiner, pour ne pas voir les utilisateurs supprimer l’application.
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Veille concurrentielle
Il est aussi indispensable de porter une attention toute particulière à la concurrence, pour ne pas se laisser dépasser. D’une manière générale, les prospects auront davantage tendance à télécharger une application qui se démarque de la compétition. Il est donc nécessaire de la connaître et d’offrir une plus-value à l’application et à son design.
Flatter Google…
Sachez enfin que, tout comme celui de Google, l’algorithme de Google Play favorise ses propres produits. Ainsi, en diffusant une vidéo de présentation hébergée par YouTube, plateforme appartenant à Google, une application aura un avantage certain par rapport à sa concurrence sur Google Play.
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