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Open Stage #1 : Jonathan Chemouny d’Uplike

Open Stage #1 : Jonathan Chemouny d’Uplike

 

Pour ce premier volet de notre série d’interviews « Open Stage », qui donne la parole aux grandes entreprises du numérique sur les problématiques liées au contenu et à la localisation, nous avons rencontré Jonathan Chemouny, co-fondateur de l’application Uplike, un réseau social made in France et 100% mobile qui fait une véritable percée aux Etats-Unis… Et dont le contenu multilingue est assuré par Mediateo depuis deux ans.


No pain no gain uplike

Jonathan, pouvez-vous vous présenter ainsi que votre société et décrire votre rôle au sein de celle-ci ?

Nous avons lancé l’application Uplike en 2013. Cette application permet de discuter avec des personnes qui partagent les mêmes passions à proximité ou à l’autre bout du monde. L’application compte déjà plus d’un million d’utilisateurs, principalement aux Etats-Unis, en France, au Royaume-Uni et en Allemagne.

Au sein d’Uplike à Paris, je m’occupe du produit et du marketing.

En quelle(s) langue(s) a été lancé Uplike ? Et à quel moment avez-vous décidé de traduire Uplike ?

A son lancement, Uplike était disponible en anglais et en français. Nous avions traduit l’app en anglais sans grand espoir d’internationalisation. Pourtant, ce sont bien les utilisateurs anglophones et plus particulièrement américains qui ont fait grossir Uplike. C’est toujours aujourd’hui la meilleure audience d’Uplike en temps passé et en engagement dans l’app. Depuis le lancement, l’anglais est la première langue utilisée sur Uplike. Nous avons donc très rapidement compris les enjeux de la localisation de l’app pour croître rapidement à l’international.

cupcake uplike

Quels sont les choix qui ont motivé la localisation de l’application en 7 langues ? D’autres langues sont-elles prévues ?

Au fil des semaines, en étudiant nos rapports analytics, nous avons constaté qu’une forte communauté hispanophone téléchargeait l’app, mais affichait un taux d’engagement inférieur aux versions localisées. Nous avons donc traduit l’app en espagnol. Cela a amélioré nos performances sur ces marchés. Dans les mois suivants, la croissance internationale d’Uplike s’est intensifiée et nous avons régulièrement ajouté de nouvelles langues en suivant la même logique.

Nous ne prévoyons pas d’ajouter de nouvelles langues pour l’instant.

Uplike étant lui même un réseau social, est-ce que vous utilisez d’autres réseaux sociaux, lesquels, comment et en quelles langues ?

Au-delà du benchmarking quotidien que nous effectuons sur les principaux réseaux sociaux, nous communiquons beaucoup sur Twitter. Les tweets nécessitent beaucoup de réactivité. C’est pour cela que nous travaillons essentiellement en anglais pour des raisons de facilité et d’audience.

Quelles sont les difficultés liées au User-Generated Content de l’application Uplike ?

Le contenu partagé par les utilisateurs peut très rapidement exploser. Nous sommes aujourd’hui confrontés à des problématiques de stockage d’images et surtout d’accessibilité des images. Suite à la forte internationalisation d’Uplike nous avons dû complètement repenser notre architecture technique. Nous avons des serveurs au plus près de nos utilisateurs afin d’offrir un temps de réponse similaire que l’on soit à Sydney, Londres ou Seattle.

Quant aux dérapages liés à l’UGC, le fait que l’application nécessite d’être connecté avec un compte Facebook ou un numéro de téléphone vérifié tend à rendre les utilisateurs responsables du contenu partagé. Bien que cela reste rare, nous sommes parfois exposés à des contenus pouvant offenser certaines audiences. Sans révéler tous nos systèmes de modération, je peux vous dire que nous faisons un mix de traitement automatisé et humain dans la surveillance du contenu.

diy uplike

Comment gérez-vous votre présence et votre référencement sur les différentes plateformes de téléchargement d’application en plusieurs langues ?

Nous passons beaucoup de temps à rédiger nos fiches app stores. Elles sont bien sûr entièrement localisées. Nous exploitons au maximum les best practices de l’Appstore Optimization (ASO). Nous apportons aussi beaucoup de soin aux visuels associés aux descriptifs.

Nous testons différentes combinaisons de visuels et textes pour trouver le meilleur mix (A/B testing). Pour cela, les outils mis en place sur le PlayStore sont très pratiques et permettent de gagner en conversion.

 



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